Votation du 24 septembre 2017

dimanche 20 août 2017
par  PS-GS

Votations : beaux résultats !

Les droits populaires sont renforcés sur Genève avec 62.09 % de oui.

La rénovation du Théâtre de Carouge est acceptée avec 65.95%.

A Genève, PV 2020 est refusé avec 60.28% de non alors que l’augmentation de la TVA est refusée avec seulement 57.43 % de non. C’est donc bien un non au projet de réforme de la prévoyance vieillesse 2020 !

Le peuple suisse a parlé et refuse de continuer à baisser les prestations publiques, de prétériter les plus démuni-e-s et de favoriser le capital avec des projet comme RIE III. Il est temps de se pencher sur une fiscalité plus juste afin d’assurer une vie digne pour toutes et tous !

La sécurité alimentaire est largement acceptée.


VOTATION FÉDÉRALE (3 OBJETS)


1. Acceptez-vous l’arrêté fédéral du 14 mars 2017 sur la sécurité alimentaire (contre-projet direct à l’initiative populaire « Pour la sécurité alimentaire » ? OUI

Résultats Canton de Genève : 88.33% de OUI et 11.67% de NON Résultats de la Confédération : 78.73% de OUI et 21.27% de NON, cet arrêté fédéral est accepté.

Les Socialistes appellent à voter OUI, car en inscrivant la sécurité alimentaire dans la Constitution, cet arrêté fédéral constitue une avancée pour notre avenir et celui des générations futures. En effet, la Confédération doit désormais s’assurer que la production et le développement de notre agriculture soient intégrés dans une politique environnementale responsable. Cela signifie des exigences de durabilité dans les importations agricoles et dans la transformation des denrées alimentaires en Suisse. Les terres agricoles suisses sont valorisées afin de protéger nos ressources naturelles. L’agriculture durable favorise la culture des produits régionaux de saison et de qualité ainsi que le commerce équitable dans les relations commerciales transfrontalières.

En accordant une importance particulière aux denrées alimentaires, cet arrêté va dans le sens d’un souci exprimé par de plus en plus de consommateurs-trices quant à la qualité et la traçabilité des aliments. C’est aussi un soutien aux savoir-faire alimentaires de notre pays grâce à la défense d’une agriculture régionale riche. Finalement, les terres agricoles et les agriculteurs-trices sont protégé-e-s des pressions excessives dues à la rentabilité. Pour ces raisons et comme de nombreuses associations de défense de l’environnement, les Socialistes genevois vous invitent à voter OUI.


2. Acceptez-vous l’arrêté fédéral du 17 mars 2017 sur le financement additionnel de l’AVS par le biais d’un relèvement de la taxe sur la valeur ajoutée ? NON

Résultats Canton de Genève : 42.57% de OUI et 57.43% de NON Résultats de la Confédération : 49.95% de OUI et 50.05% de NON, cet arrêté fédéral est refusé.

Les Socialistes appellent à voter NON, car l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 0.6 % fait partie intégrante de la réforme des retraites, dite Prévoyance vieillesse 2020. Il s’agit de l’une des mesures servant à financer l’AVS. Si la réforme en tant que telle est déjà déséquilibrée, son financement l’est encore bien davantage. En effet, la TVA est un impôt antisocial qui touche plus sévèrement les classes moyennes et les personnes les plus précarisées, car c’est une taxe appliquée à toutes et tous, indépendamment du revenu ou du niveau de fortune. Lorsque vous payez celle-ci sur votre café, vous fournissez un effort bien plus important qu’un-e multimillionnaire payant le même café. Une augmentation de cet impôt frappera donc encore davantage le pouvoir d’achat des habitant-e-s de notre canton, qui connaissent déjà des difficultés croissantes. Loyers exorbitants, primes d’assurance-maladie en hausse, salaires stagnants, etc.

Demander un effort supplémentaire aux Genevois-es pour payer les produits de consommation et les services, encore plus cher, revient à faire les poches des familles et des personnes les plus modestes. D’autres solutions sont possibles pour financer les retraites grâce à une plus juste répartition des richesses, notamment en mettant en place une réelle égalité salariale qui augmenterait les cotisations salariales et donc les recettes de l’AVS, ou en en mettant un terme aux niches fiscales.


3. Acceptez-vous la loi fédérale du 17 mars 2017 sur la réforme de la prévoyance vieillesse 2020 ? NON

Résultats Canton de Genève : 39.72% de OUI et 60.28% de NON Résultats de la Confédération : 47.31% de OUI et 52.69% de NON, cette loi fédérale est refusé.

Les Socialistes appellent à voter NON, car la réforme PV2020 prévoit la hausse de l’âge de la retraite des femmes qui passera de 64 ans à 65 ans, le relèvement de la TVA de 0,6 point de pourcentage, et une diminution des rentes du 2ème pilier avec un taux de conversion qui baissera progressivement de 6,8% à 6 %.


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Les partisans de la réforme vendent le projet en soutenant que c’est le «  moins pire des scenario  » et qu’il garantira le maintien du niveau des rentes. Or, le PS genevois estime qu’une réforme aussi importante ne peut pas se faire sur la menace d’un chantage et avec aussi peu de bénéfices. De plus, rien ne garantit que la droite ne fera pas le forcing au parlement pour faire adopter une retraite à 67 ans, que la réforme soit acceptée ou non, le 24 septembre prochain. C’est la raison pour laquelle, le PS genevois souhaite un projet plus équilibré qui tienne compte des femmes qui travaillent souvent à mi-temps en raison de l’absence de congé paternité, des interruptions d’activité pour s’occuper des enfants, de l’inégale répartition des tâches domestiques, et qui n’ont toujours pas obtenu dans les faits une véritable égalité salariale. En effet, l’écart salarial demeure, les femmes gagnent 18 % de moins que les hommes à compétences égales ! En raison de leurs salaires inférieurs, elles ont des retraites plus basses que les hommes de 37 %, voire de 63 % si on prend en compte uniquement le 2ème pilier. Exiger plus d’elles, en augmentant l’âge de la retraite, sous prétexte d’égalité hommes-femmes ( sic  ! ) et sans compensation quant à cette inégalité salariale, c’est renier tous les combats de gauche et les luttes féministes engagées depuis des décennies. Le PS genevois souhaite également un projet qui prenne en compte la pénibilité de certains métiers.

Les mesures compensatoires prévues dans cette réforme, avec un bonus de rentes AVS de CHF 70 francs pour les nouveaux rentier-ère-s uniquement, et un relèvement de 5 % de la rente maximale pour les couples mariés, ne suffiront pas à mettre fin à ces disparités. Ces mesures compensatoires vont instaurer une inégalité entre les nouveaux rentier-ère-s et les rentier-ère-s actuels, les couples aux revenus modestes, les personnes non mariées, divorcées ou vivant en partenariat qui n’en bénéficieront pas. Pire, pour les plus bas revenus, ces CHF 70.- ne suffiront pas et devront être compensés par des aides de l’Etat, sous forme de prestations complémentaires, car certain-e-s n’auront tout simplement pas assez pour vivre dignement. Dans une société qui prône la flexibilité du travail et qui n’arrive pas à réinsérer les demandeurs-euses d’emploi quand ils-elles dépassent la cinquantaine, ou à régler l’explosion du chômage chez les plus jeunes en dépit de leur haut niveau de formation, exiger une année de travail de plus, c’est ne pas reconnaître la détresse de celles et ceux qui désespèrent de trouver un emploi. A Genève, de plus en plus de ménages n’arrivent tout simplement plus «   à joindre les deux bouts   ». Accepter que les femmes travaillent plus, que les ménages paient plus de TVA et que les salarié-e-s versent plus de cotisations aux caisses de pension, alors que celles-ci reversent de moins en moins à la retraite, c’est tout simplement fermer les yeux sur cette précarité !


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VOTATION CANTONALE (1 OBJET)


1. Acceptez-vous la loi constitutionnelle modifiant la constitution de la République et canton de Genève (Cst-Ge) (Renforçons les droits populaires) (11917), du 24 février 2017 ? OUI

Résultats : 62.09% de OUI et 37.91% de NON, cette loi constitutionnelle cantonale est acceptée.

Les Socialistes appellent à voter OUI, car cette loi vise à abaisser le nombre de signatures requises pour proposer ou modifier une loi. Ce faisant, elle renforce les droits populaires des citoyen-ne-s genevois-es en leur permettant de s’exprimer plus facilement. Actuellement, si les Genevois-es souhaitent proposer une nouvelle loi par le biais de l’initiative populaire, ils-elles doivent récolter 10’263 signatures pour la modification d’une loi constitutionnelle et 7’697 pour une modification législative. Le nombre est le même en cas d’opposition à une loi : 7’697 signatures sont nécessaires pour faire aboutir un référendum. Tout cela dans un délai de 4 mois  !

En abaissant le nombre de signatures à récolter, et en étendant le délai à 6 mois, on donne aux citoyen-ne-s genevois-es plus de poids pour infléchir les politiques décidées au parlement, et qui ont des conséquences directes dans leur vie de tous les jours. Emploi, logement, fiscalité, petite enfance, mobilité, etc. sont autant de sujets qui méritent que les attentes du peuple soient entendues. A l’heure de l’augmentation de l’abstentionnisme, c’est aussi un très bon moyen pour inciter les citoyen-ne-s à participer aux débats et à faire entendre leur voix.



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